Alors que le lycée Maurice-Genevoix de Montrouge est fréquenté par un grand nombre d'élèves de Bagneux, où le variant anglais du Covid a été découvert, notre ville ne s’est toujours pas pourvue de locaux de dépistages adaptés à la situation.
Les lieux de dépistage actuellement proposés par la municipalité, atomisés aux 4 coins de la ville, ne sont pas conçus pour accueillir un grand nombre de personnes, alors qu’il y a urgence à tester massivement.
On y est pourtant habitué ici… mais une fois de plus, le manque d'anticipation du maire est stupéfiant : où en est-on de la mise en place d'un lieu adapté pour conduire des opérations de dépistage ou de vaccinations massives ? Nulle part…
La commune de Bagneux, quant à elle, a su mettre en place rapidement et efficacement un dépistage massif en aménageant une salle des fêtes dès la fin de la semaine dernière. Si un dispositif d'ampleur pour une ville de 40 000 habitants peut être lancé si promptement, en quoi est-ce difficile de le faire pour les 1 000 lycéens montrougiens du lycée Maurice-Genevoix, fortement exposés à ce variant anglais ? Pourquoi ne pas réquisitionner de toute urgence le gymnase du lycée pour mettre cette opération en place ? Faudra-t-il compter sur la ville de Bagneux pour répondre aux besoins de Montrougiens ?
Nous pourrions en effet éviter ainsi bon nombre de nouvelles contaminations des personnels de l'Education Nationale, des parents d'élèves, des Montrougiens et de tous ceux, nombreux, qui chaque jour traversent notre ville.
Sans action déterminée de la ville de Montrouge dans les 24 heures, nous saisirons l'Etat d'une demande d'intervention en urgence afin qu'il procède à l'installation de dispositifs de dépistages PCR avec séquençages, fiables et permettant de détecter le variant anglais, aux abords du lycée, sous des tentes mobiles ou au sein d’un local adapté.
Le virus se propage rapidement au sein de cette tranche d'âge constituée de jeunes majoritairement asymptomatiques. Les températures basses favorisent l'expansion de l'épidémie. Les mesures que nous réclamons devraient également être étendues sans délai aux deux autres lycées de Montrouge, le lycée professionnel Jean-Monnet et le lycée d'enseignement privé Jeanne-d'Arc.
Il en va de la responsabilité du maire de veiller à la bonne mise en œuvre de la politique de santé publique sur son territoire et de prendre soin de ses administrés. L'absence d'action à ce stade est une carence coupable de la mairie. Cette inertie est dangereuse pour nos concitoyens et nos proches âgés ou à risque.
Monsieur le maire, vous devez agir, la santé de vos administrés est en jeu.
Juliette Méadel et l’équipe de Demain Montrouge